Mémoires d’Ici – Saint Imier

Ils ont été accueillis par la directrice Sylviane Messerli qui a présenté l’institution en détail.

 

Créé en 2000, Mémoires d’Ici a pour mission de conserver et de mettre en valeur le patrimoine historique et culturel du Jura bernois. Constitué d’archives associatives et privées présentées sous forme de livres, de documents, d’images et de sons, son fonds est destiné à un large public : personnes privées, collectivités, milieux scientifiques, journalistes. La bibliothèque recense quelque 10.000 monographies et 600 titres de périodiques et de journaux. Sa base de données documentaires permet d’accéder à 18.000 documents catalogués et indexés. Trois cent mille photos sont également archivées. Le centre occupe cinq personnes, soit l’équivalent de trois postes à plein temps, et des bénévoles.

 

L’acquisition des archives se fait par don et par dépôt. Actuellement, le centre reçoit deux donations par semaine en moyenne, notamment des archives d’associations et de sociétés, des organes qui ont tendance à disparaître.

Pour Sylviane Messerli, collectionner des archives privées offre divers avantages. Par leur support et leur contenu, elles aident à comprendre le passé de la région. Ainsi, ce journal personnel tenu par un horloger-paysan de Malleray ou les lettres d’un cultivateur de Sorvilier engagé dans les troupes napoléoniennes. «Ces archives permettent également d’aller chez les gens avec ce qui leur appartient», dit la directrice de Mémoires d’Ici. Elle fait allusion à l’intérêt marqué que le public manifeste lorsqu’on lui présente l’histoire de sa région et qui vient en grand nombre lors des manifestations.


Mémoires d’Ici a des défis à relever. Le centre n’est pas assez connu et doit donc faire un travail de communication, en particulier auprès des institutions académiques. D’autre part, il est aujourd’hui à l’étroit. Il envisage de s’agrandir en construisant, sur un terrain attenant, deux étages en sous-sol.


Notons encore que dans le bâtiment occupé par Mémoires d’Ici – une bâtiment construit en 1893 ayant abrité, entre autres, un café de tempérance – se trouve aussi le Centre jurassien d’archives et de recherches économiques (CEJARE). Ce centre détient un important fonds d’archives industrielles de la région.

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